Afrique du Sud : Après la CAN 2023, la CAF enquête sur de graves allégations
Après l’organisation réussie de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, la Confédération africaine de football (CAF) reste vigilante. Patrice Motsepe et son équipe suivent de près l’état du football africain, et leur attention s’est récemment portée sur l’Afrique du Sud. La situation au sein de la fédération de football fait l’objet d’une attention particulière.
Les Hawks, unité spéciale de police chargée de combattre la corruption et le crime organisé, ont lancé une opération au siège de la Fédération sud-africaine de football (SAFA). Leurs actions ont suscité l’intérêt de la CAF et soulevé des questions sur l’intégrité du football sud-africain.
Qu’est-ce qui a motivé cette intervention ? Les allégations selon lesquelles le président de la SAFA aurait abusé des ressources de l’organisation à des fins personnelles. La gravité de ces allégations a suscité l’indignation au sein de la SAFA.
L’inquiétude de la CAF sur le football en Afrique du Sud
La CAF, en réponse à la descente des Hawks, a exprimé son inquiétude. L’inspection des locaux de la SAFA par la Serious Commercial Crime Unit (communément appelée les Hawks) a attiré l’attention sur les récents événements en Afrique du Sud. Les projecteurs sont désormais sur l’intégrité et la réputation du football dans ce pays.
Dans une récente déclaration publique, la CAF a exigé un rapport complet de la part de la SAFA. Ce rapport doit garantir à l’instance que ni l’organisation ni son président, le Dr Danny Jordaan, n’ont violé les règles établies par les instances dirigeantes du football mondial. En outre, l’organisation a spécifiquement demandé toute autre information pertinente que la SAFA et le Dr Jordaan jugent nécessaire de partager.
Bien que les allégations faites par l’Unité des crimes commerciaux soient graves, la CAF souligne que la SAFA et le Dr Danny Jordaan sont présumés innocents. En effet, cette présomption est conforme aux principes juridiques internationaux et à la jurisprudence. Jusqu’à ce qu’un organe judiciaire compétent en décide autrement, le bénéfice du doute reste donc en leur faveur.